SAINT JEAN DE LUZ | Donibane-Lohizune |
Ville de 13 190 habitants, en LABOURD, au Sud de BAYONNE.
(22 km environ) - (carte/flash avec souris).
La baie de SAINT JEAN de LUZ s'ouvre sur l'océan avec en fond de toile les contreforts des Pyrénées et la Rhune.
Unique échancrure de la côte entre Arcachon et l'Espagne, cette anse fût très tôt le domaine des pêcheurs dont elle protégeait les bateaux.
Les raz-de-marées qui ravagèrent la ville en 1649 et 1749 puis en 1782 décidèrent les habitants à s'abriter derrière des digues, devenues aujourd'hui lieu de promenade.
Au portes de l'Espagne, SAINT JEAN de LUZ a toujours eu un rôle historique.
A la fin du XIXème siècle, elle devient une station balnéaire et climatique réputée.
Un mariage
royal
SAINT JEAN de LUZ connut son
heure de gloire lors du mariage du roi Louis XIV en 1660.
Les cérémonies se déroulèrent suivant un calendrier précis
:
8 mai 25 mai 6 juin 9 juin |
Entrée du Roi, d'Anne d'Autriche et
du cardinal Mazarin dans la ville Reconduction par le Roi des privilèges accordés à la ville Entrevue sur l'Ile des Faisans Noces en l'église Saint-Jean-Baptiste célébrées par Monseigneur d'Olce, évêque de Bayonne. |
Maison Louis
XIV :
Elle fut édifiée en 1643 par un riche armateur,
Johannis de Lohobiague dont les descendants habitent toujours
la maison.
Le jeune Louis XIV y séjourna 40 jours au moment
de la signature du Traité des Pyrénées
et de son mariage avec l'Infante Marie-Thérèse
d'Espagne en 1660.
Maison de l'Infante :
L'Infante Marie-Thérèse d'Espagne résida
dans cette élégante demeure de style italien
los de son mariage.
Son nom Joanoenia est celui de Joannot de Haraneder, armateur
riche et influent, bayle de la ville en 1616 et 1648.
De la tour de vigie et de la galerie aux ouvertures en
arcades, il pouvait surveiller le mouvement de ses navires
de commerce et de chasse à la baleine. Ses armes
sont gravées au-dessus de la porte d'entrée.
Grande salle XVIIème au 1er étage, cheminée
monumentale sculptée et peintre, poutres richement
décorée de motifs mystérieux remarquables,
seulement découverts en 1996.
L'Eglise :
Reconstruite, sur l'emplacement de l'ancienne église
incendiée en 1419, et ce, en plusieurs étapes
au XV et XVIIèmes siècles, elle est d'un
premier aspect austère avec ses murs épais,
son clocher carré et polygonal au sommet mais l'intérieur
est somptueux : la vaste nef, le retable baroque avec
des colonnes torses en bois doré, des statues sur
4 niveaux, l'autel surélevé, 3 étages
de galeries et son buffet d'orgues de 1656.
Musée GREVIN :
Pavillon de l'Infante : les Mousquetaires de Mazarin,
les chasseurs de baleines, les Kaskarrots, les Corsaires
de Jean Cépé..., la Cour du Roi Soleil...plus
de 50 personnages en cire.
Les Corsaires
:
Du XVIème au XIXème siècle,
les corsaires basques firent du golfe de Gascogne un véritable
"nid de vipères" au dire des Anglais. Ils connurent
leur âge d'or pendant les guerres des règnes de Louis
XIV et Louis XV.
Les corsaires Cépé et d'Elissagaray furent reçus et félicités
par le Roi Soleil.
Jean d'Albarrade termina sa carrière ministre de la Marine
en 1794. Le dernier corsaire en date, Pellot MONTVIEUX,
dit le Renard Basque, s'est éteint en 1856.
La
Pêche :
Baleine, sardine, morue et thon
ont fait la réputation des pêcheurs basques. La chasse
à la baleine s'organise dès le IXème siècle et devient
un pilier de l'économie locale.
Les cétacés se raréfiant dans le golfe de Gascogne, les
Basques les poursuivront jusqu'au Grand Nord. Le XVIIIème
siècle voit la fin de la chasse à la baleine et le déclin
de la pêche morutière ; la pêche à la sardine, en revanche
est alors en plein essor, elle sera détrônée vers 1950
par la pêche au thon.
Les plages :
La Grande Plage, plage d'Erromardie, plage de Lafitenia,
de Mayarco, de Cénitz
Académie Maurice RAVEL
:
Elle offre à de jeunes musiciens en début
de carrière, la possibilité d'enrichir leur
formation. Après 30 ans d'existence, elle demeure
aujourd'hui le seul lien d'enseignement supérieur
consacré essentiellement aux oeuvres des grands
compositeurs français, autour du souvenir de Maurice
RAVEL, sans exclure pour autant l'étude des autres
répertoires classique, romantique, et contemporain.
Estropadak
:
Courses de trainières dans la baie (club UR JOKO
de St Jean de luz)
Pelote :
Au Jaï-Alaï, tournois professionnels de Cesta
Punta en Juillet et Août.
Au Fronton Municipal : tournois à chistera, à
grand chistera, main nue.
De renommée internationale, ce golf de 18 est ouvert toute l'année.
Thalassothérapie :
1 établissement avec complexe hôtelier.
Le Petit Train :
Visite commentée au coeur de la ville.
La Navette ITZULIA :
Service municipal pour se déplacer entre St Jean de Luz et Ciboure.